Episode 42. Venez toucher la raie!
Non. Il ne s’agit pas d’un épisode pornographique ou scatologique de ma vie. Mais d’une expérience aquatique.
Le
meilleur moment de ma petite virée bélizienne a eu pour cadre l’île de
Caye Caulker, où les palmiers et le sable blanc ont un petit goût de
paradis, si ce n’était la chaleur torride qui donne une petite idée de
l’enfer…
40 dollars béliziens (soit 20 dollars US, soit…. Euros ?)
me permettent de partir pour une matinée de «snorkelling », masque,
palmes et tuba de rigueur pour aller observer le récif corallien qui se
trouve à quelques encablures de l’île. Suivant les conseils d’une
française qui ne pouvait plus marcher pour cause de coups de soleils,
je m’oint le corps de crème, en oubliant toutefois quelques endroits
stratégiques : les cinq centimètres de peau situés entre mon débardeur
et le bas de mon bikini, et le bas de mes fesses, oubliés pour cause de
tartinage en position assise… je m’en repentirai plus tard…
Téméraire
comme je suis, je pousse des cris dans mon tuba lorsque le guide fait
remonter vers nous une énorme murène, noire… rebelotte lorsqu'un gros
barracuda se met en place à un mètre, nous regardant droit dans les
yeux… on a beau savoir que ça n’aime pas trop la viande française, les
petites dents aiguisées ne sont pas rassurantes…
Telle une sirène
(eh ben quoi ? c’est moi qu’écris, c’est moi qui décide des
comparaisons, non ? je vais pas dire : tel Willy l’orque !) , je me
faufile ensuite entre les récifs pour observer les tits poissons de
toutes les couleurs… comme c’est yoli !
Le deuxième arrêt-plongée
est nettement plus stressant pour mon système nerveux : les raies.
Mantas. Une vingtaine. Qui nagent autour du bateau. Le guide dit qu’il
n’y a rien à craindre. C’est celââââaaa, ouiiii. Et puis m….., on a pas
tous les jours cette occasion. Mes heures passées à faire la planche
serviront au moins à quelque chose : dans une eau d’un mètre cinquante
de profondeur, je préfère flotter tel un beau bout de bois vermoulu,
histoire de ne pas me faire caresser les pieds par ces grosses bébêtes.
Qu’on se le dise : une raie manta c’est très gros, et ça nage très
vite… Le guide local n’hésite pas à en attraper, pour nous les faire
toucher : je frôle rapidement la peau de l’animal, histoire de ne pas
le décevoir !
Je lui ai touché la raie !