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La Vie d'Emilie
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24 juillet 2010

Episode 54. La Belgitude

A la demande générale de mon oncle, un nouvel épisode de mes tribulations. On change de côté: après le centre de l'Amérique, voici le coeur de l'Europe Bruxelles!

Des frites des vraies. De la mayonnaise. Des gaufres. De la bonne bière.
Le paradis?
Presque. (ou en tous cas pas pour ma balance à mon retour! et où est passé le thé amincissant de maman? et les tisanes relaxantes? snif on est si bien chez soi...)

Des bizarreries? oui.
Le métro par exemple: la plupart des lignes suivent sur plusieurs stations le même trajet que... d'autres lignes. Autrement dit des doublons. Pourquoi? Les belges se sont-ils dit "tiens on a fait un trou pour une ligne mais il est trop grand on a qu'à en mettre une autre?" En tous cas les Belges sont civiques et civilisés: dans le métro bruxellois pas de tourniquet. Vous compostez votre billet juste parce que vous savez que normalement il faut le composter. Mais vous pourriez très bien passer sans dépenser 1€70 le trajet. Mais vous ne le faites pas. Car vous êtes bien élevés. Et vous savez que cela relève presque du civisme de payer votre voyage. Vous êtes bien urbain môssieur. Bien sûr môdame, c'est la belgitude.

La belgitude c'est sympa. Les gens sont sympas: vous êtes perdu, avec une carte à la main, en la retournant dans tous les sens pour essayer de comprendre où vous êtes - le truc classique quoi, vous retournez la carte dans tous les sens pour essayer de la mettre dans le même sens que vous. Ne souriez pas. Vous l'avez fait l'an dernier!
Et bien donc, comme je disais (si vous arrêtiez de m'interrompre en souriant quand je raconte des histoires de plans et de cartes aussi, nous irions plus vite!), nous étions perdus avec Ronald, un ami guatémaltèque. Enfin pas si perdus: nous savions que nous étions dans le bon quartier. A quelques rues de l'objectif. Mais nous hésitions entre les quatre rues qui s'ouvraient en face de cette petite place déserte. Une dame nous a donc demandé si nous étions perdus et nous a indiqué gentiment quelle rue prendre (celle que nous avions finalement choisie, donc nous n'étions pas si perdus que ça finalement, c'était bien la peine de vous moquer!).
Le matin déjà un balayeur que j'avais interrompu en plein travail m'avait gentiment répondu, me tutoyant instantanément avant de me donner de précieuses indications pour arriver chez mon hôte.

Ils sont sympas les belges. Y'a pas à dire. Essayez la même chose à Paris et 1) les gens passeront à côté de vous sans se soucier que vous soyiez perdus, avec un couteau planté dans le dos et vos affaires dévalisées par des pickpockets (bon d'accord j'ai peut-être un a priori sur les parisiens et leur attitude face aux touristes), 2) si vous leur demandez de s'arrêter dans leur course vers le métro/le boulot/le dodo, ce sera souvent de mauvaise humeur.

Sont sympas quand même les Belges. Pis zont de bonnes frites. Tiens d'ailleurs je vous laisse, je vais aller m'en acheter un Cornet, je me demande si je vais pas tester la sauce cocktail tiens.

Bon ap'

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Commentaires
F
Petit détail que tu as oublié au sujet des parisiens. Lorsque tu leur demandes ton chemin, tu as toujours le droit à la même réponse: "Ché pas, c'est pas min quartier...". Souvent les provinciaux connaissent mieux Paris que les parisiens!<br /> <br /> Enjoy your European tour!
La Vie d'Emilie
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