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La Vie d'Emilie
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8 juin 2009

Episode 10. Ode à la DDE

Ah ! la Direction Départementale de l’Équipement... qui ne s’est pas moqué, gaussé, ri de ces hommes vêtus de leurs combinaisons aux couleurs châtoyantes rappelant aux plus romantiques et aux amoureux des spectacles naturels les couchers de soleil de carte postale que nous avons tous osé poster un jour ou l’autre...... ?
On ne saurait pourtant qu’admirer ces travailleurs du quotidien, dont l’esprit d’équipe devrait susciter l’admiration de tous... (combien d’employés de la DDE pour creuser un trou ? 1 pour tenir la pelle et 3 pour l’encourager).
Pourquoi tant d’admiration ? Pourquoi cette ode inattendue (et néanmoins fort bien écrite) ? Que nous vaut cette subite poussée de lyrisme pour ceux qui ne sont que des êtres comme les autres, périssables et humains ?

On voit bien que vous n’avez jamais risqué vos chevilles sur les trottoirs guatémaltèques ! Les trottoirs ont une vie propre, ils se développent et se creusent à volonté, afin de piéger l’innocent piéton qui, concentré sur sa respiration afin d’éviter l’inhalation excessive de gaz d’échappement, ne pense plus à regarder où il pose son pauvre petit peton (le peton du piéton, ah ah). A titre d’exemple : à environ 1m du trottoir, sur la chaussée, il y avait un jour un énorme trou, d’environ 1,20m de profondeur, et de la circonférence d’une bouche d’égout. Le lendemain, au milieu de ce trou, un arbre. Le jour suivant, plus d’arbre, plus de trou. Et enfin le 4e jour, un trou, tel qu’au premier jour. Imaginez des phénomènes similaires, à moindre échelle, sur le trottoir où vous passez chaque jour ! Sans parler des haies coupées à hauteur guatémaltèque, ce qui développe ma compréhension pour les acteurs interprétant Quasimodo...ainsi que ma scoliose.

Toutefois, bien que je ne tarisse plus d’éloges pour la DDE française, ainsi que les autres cantonniers ou employés qui se chargent de préserver nos magnifiques trottoirs et chaussées, et dont j’admire à présent le travail, je me dois de rendre hommage à leurs homologues guatémaltèques. La machette est, dans les campagnes, un accessoire courant. L’on comprend mieux pourquoi en observant ces travailleurs qui tondent l’herbe des bas-côtés à la machette précisément... les travailleurs des villes ne sont pas mieux lôtis : c’est à la cisaille qu’ils tondaient l’autre jour le petit jardinet à côté du centre commercial.... un exemple pour nos concitoyens français, habitués à la commodité mécanique qui enjolive notre quotidien et nous pousse à la paresse physique et à l’endormissement de notre conscience (ce que c’est beau ce que je dis, même si je comprends pas tout !).

Bref, passé le premier étonnement, un petit moment de vie guatémaltèque saisi sur le vif que je voulais vous conter.... et j’espère que vous pourrez en vivre en chair et en os une fois passé l’Atlantique pour pénétrer dans l’Autre Monde !!!!

Bises à tous !

Milie.

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