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La Vie d'Emilie
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9 juin 2009

Episode 29. La chevauchée fantastique

Chers amis internautes, certains d’entre vous savent déjà que ces 15 derniers jours, l’ami Cricri est venu me rendre visite dans ce petit pays pittoresque qu’est le Guatemala. Pour lui donner l’opportunité de découvrir par lui-même les charmes de la ville, j’avais d’ailleurs décidé de l’oublier à l’aéroport à neuf heures du soir, juste comme ça, pour le plaisir, comme dirait Herbert (Léonard ! espèce d’incultes !). Heureusement pour moi, Christophe n’est pas du genre à monter sur ses grands chevaux à la moindre occasion !
Ne perdant pas une seconde, je lui remis le pied à l’étrier en l’emmenant dans les montagnes des Cuchumatanes : 3000 mètres d’altitude, un petit ranch au milieu de nulle part, bref, quelque chose qu’on ne trouve pas sous le sabot d’un cheval !
Partant à bride abattue en bus Pullman vers Huehuetenango (seulement 5h de route en lacets… que demande le peuple ?), nous arrivâmes (ah ! le charme du passé simple !) donc dans l’après-midi, découvrant les grandes étendues tant attendues des hauts plateaux. Au ranch de la Licorne Bleue, tenu par Pauline et son mari Fernando, nous avons rencontré deux autres Français en vadrouille, prêts à jouer avec nous les quatre cavaliers de l’Apocalypse. Christophe, qui avait déjà eu l’occasion de monter un équidé, n’eut donc qu’à se remettre en selle et retrouver quelques vieux réflexes. En ce qui me concerne, j’héritai du quadrupède le plus lent de l’écurie, mais apparemment le plus tranquille : à cheval donné on ne regarde pas les dents, et je me fit donc une raison, pensant que de toutes manières, qui veut voyager loin ménage sa monture. Cricri, après une soirée couci-couça (une vraie fièvre de cheval l’avait cloué au lit), faisait donc figure de Pale rider, se remettant peu à peu du coup de pompe de la veille. Quant à moi, c’était plutôt à dada sur mon bidet... tranquillement mais sûrement. Murmurant à l’oreille de son cheval, Christophe, ainsi que tous les autres du groupe, avait en effet une petite longueur d’avance sur moi.
Mais qu’à cela ne tienne, bon an mal an, un tien vaut mieux que deux tu l’auras, nous sommes tous arrivés sains et saufs, les jambes arquées et les fesses moulues, pour un bon déjeuner fait maison !

A bientôt pour de nouvelles aventuresterrasse

Bises

Emilie.

s_choir_grandeur_nature

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