Lisbonne, Guatemala, même combat?

1. Marcher
La ville aux sept collines. Mes neurones étant en vacances, je n'associe pas le concept de colline à celui de "monter-descendre-monter-reprendre mon souffle-descendre-monter-transpirer-s'asphyxier".
Il faut toujours voir le bon côté des choses: mes fesses et cuisses ressemblent à présent à du béton armé (du moins c'est ce que j'aime penser).
Moralité: je suis fin prête pour escalader les volcans guatémaltèques!

2. Rouler
De vieux tramways parcourent la ville. On voit ainsi parfois étinceler au loin le câble sur lequel court la "tige" qui relie la machine au réseau électrique. Parfois elle se déboîte. Le chauffeur doit alors monter sur le toit tout remettre en ordre. A ma grande déception, je n'ai pas eu le droit à un remake de Benjamin Franklin découvrant l'électricité. Pour compenser, un autre spectacle: les descentes sur fond sonore de freins crissants, les virages au ras des maisons, et l'amoncellement de touristes collés les uns aux autres. En plus de ces tours de Babel sur rails, avant-goût des camionetas guatemaltèques bondées, j'ai droit à la découverte des autoroutes portugaises et del a conduite qui va avec: queues de poisson, zigzag, vitesse illimitée.... Il ne restera plus qu'à me refaire aux dépassements sans visibilité sur route de montagne pour retrouver mes marques guatémaltèques!