Episode 47. Chasseuse de mythes! Le retour!

Point d’insectes dans ma valise, qui préserve efficacement de l’humidité de ma chambre mes magnifiques vêtements. Mais de nouveaux mythes qui s’effondrent. Après Indiana Jones, les Cités d’Or et les mexicains aux sombreros pointus (voir épisode 27), une nouvelle légende est tombée.

Tout a commencé il y a quelques jours, vers 6h. Cours de danse. Je suis la seule personne de plus d’un mètre soixante-cinq, à la peau blanche qui plus est. Mais ça ne fait rien, je ne me sens pas du tout du tout isolée lorsque face au miroir ma tête dépasse du lot.  L’avantage étant que je peux voir depuis n’importe quel endroit de la salle ce que fait le prof grâce audit miroir. Echauffement – tête, épaules, torse, bassin et genoux- puis musique ! Et là, vlam ! padaboum ! roulement de tambours ! Toutes les guatémaltèques n’ont pas le rythme dans la peau… non non non… loin de là…. Sans vouloir me vanter, j’oserais même dire que je me débrouillais bien mieux que certaines des dames et jeunes filles présentes… ça fait du bien à l’ego, jusqu'à ce que l’on passe aux danses de couple et que je me retrouve à danser avec le prof qui se demande devant tout le monde s’il ne va pas lui falloir un escabeau… ouarf ouarf ! je rigole...

Le lendemain, cours de spinning. Oui, je confesse. En fait je suis inscrite dans une salle de sport. Vous savez, ces endroits où les gens viennent courir sur place sur des tapis en regardant la télé, monter des marches sur des machines en regardant la télé, lever des poids en regardant la télé, ou en regardant dans le vide, ou en regardant ses muscles ou ceux des autres, au choix…Il ne faut jamais dire jamais! Spinning donc : il s’agit de faire du vélo en restant sur place, tous ensemble pendant une heure. Sur de la musique techno et face au miroir de la salle de danse. Plusieurs personnes enlèvent la selle de leur vélo. Je vous avoue que je trouve cela bizarre. Je comprends rapidement : le but du jeu est de faire du vélo en danseuse pendant 1 heure, avec une ou deux pauses histoire de ramasser les poumons et les cœurs qui traînent par terre. Heureusement, j’avais laissé ma selle, et je confesse que j’ai triché un peu en m’asseyant de temps en temps (malheureusement, même comme ça ma tête dépasse du lot et je soupçonne la prof d’avoir deviné la combine). Un deuxième mythe est donc tombé : le vélo sans selle, aïe !!!

Après tout cela, un bon petit-déjeuner et une bonne douche ! ah ah ah ! (rire narquois) Je vous y prends ! Vous n’y croyez pas ! Eh bien si messieurs modames, je vais à la salle de sport à 6h du matin ! De quoi démarrer la journée sur les chapeaux de roue ! Ou complètement crevée, c’est selon…

Bises à tous !

Emilie.